Le gouvernement a communiqué récemment le bilan provisoire de la 4e période des CEE. Retour sur les principaux résultats obtenus par ce dispositif phare de la transition énergétique.

Alors que la 5e période a débuté en janvier dernier, l'heure est au bilan pour les primes CEE. En vigueur de 2018 à 2021, la quatrième période affiche des résultats satisfaisants.

Primes CEE : un bilan provisoire positif

Comme pour toutes les périodes CEE, l'État avait fixé des objectifs pour la 4e période. Au global, ce sont 2 133 TWhcumac d'économie d'énergie qui devaient être atteints. Avec une répartition de 1 600 TWhc pour les CEE classiques et 533 TWhc pour les CEE précarité énergétique.

Pour rappel, le kWhcumac (kWhc) est l'unité de mesure des économies d'énergie générées par une opération avec l'équivalence suivante : 1 000 000 000 kWhcumac = 1 TWhcumac. Le kWhc représente le gain énergétique final cumulé et actualisé sur la durée de vie du produit.

Le bilan des CEE - 4e période dépasse les objectifs des pouvoirs publics. Pour les CEE classiques, ce sont ainsi plus de 1 411 TWhc qui ont été générés. Et quasiment 1 065 TWhc pour les CEE précarité énergétique. Soit, en cumulé, 2 132 TWhc.

Dans le détail, parmi les 6 secteurs définis, le Résidentiel est largement en tête des économies d'énergie. Les opérations dans les bâtiments résidentiels représentent en effet plus de 2/3 de l'ensemble des CEE délivrés. C'est le résultat de grandes campagnes d'information et de subvention qui incitent les ménages à rénover leur logement pour moins consommer d'énergie. Par exemple les Coups de pouce pour l'isolation, le chauffage ou la rénovation globale.

Une 4e période CEE plus longue, une 5e période plus ambitieuse

Les périodes CEE durent normalement 3 ans. Cela n'a pas été le cas pour la quatrième période qui devait initialement porter sur les années 2018, 2019 et 2020. Elle a été prolongée jusqu'à fin 2021 en raison des difficultés causées par la pandémie du Covid-19. La séquence qui vient de s'achever est donc plus longue d'un an que les précédentes.

La cinquième période (2022 - 2025) devra faire encore mieux puisque son objectif est d'atteindre au total 2 500 TWhcumac. Pour cela, des investissements de 100 millions d'euros sont prévus pour la sobriété numérique, la baisse des consommations d'électricité en entreprise ou encore la rénovation de l'éclairage public.