Obtenir un prêt pour des travaux d’isolation thermique est l’objectif de la plupart des maîtres d’ouvrage. Dans bien des cas, cela permet tout simplement au projet de se réaliser. Pour s’en rendre compte, il est recommandé de calculer le montant du prêt en amont. L’estimation réalisée permet ainsi de valider la capacité du maître d’ouvrage à financer les travaux d’isolation.

Liste des principaux prêts accessibles pour financer des travaux d'isolation

Comme c'est le cas pour certaines aides financières, les prêts peuvent être soumis à l'obligation de faire réaliser les travaux d'isolation par des professionnels. Il est également possible que la certification Reconnu Garant de l'Environnement - RGE soit exigée.

Prêts pour financer un projet dans l'ancien

  • Éco-prêt à taux zéro : l'éco-PTZ est accessible sans conditions de ressources. Il peut être obtenu par les propriétaires (occupant ou non le logement) et certaines sociétés civiles. Ce prêt peut financer des travaux d'isolation jusqu'à 30 000 €. Le montant emprunté doit être remboursé sur une durée de dix ans. Comme l'indique le nom de l'éco-prêt à taux zéro, aucun intérêt n'est appliqué.
  • Prêt des fournisseurs d'énergie : il s'agit d'un des moyens à la disposition des fournisseurs d'énergie pour remplir leurs obligations légales. En effet, ces entreprises doivent favoriser les travaux d'économie d'énergie, dont l'isolation thermique des bâtiments. Ces prêts à taux bonifiés sont ainsi proposés dans le cadre des certificats d'énergie (primes CEE).
  • Aide de l'Anah : l'Agence nationale de l'habitat favorise notamment la rénovation énergétique des logements par un prêt pour des travaux d'isolation thermique. Destiné aux personnes à revenus modestes, il vient compléter les aides du programme "Habiter mieux". Cet éco-prêt de l'Anah ne peut pas dépasser 20 000 €.
  • Prêt de la Caf : réservé aux bénéficiaires des services de la Caisse des affaires familiales, le prêt à l'amélioration de l'habitat est plafonné actuellement à 1 067,14 €. Il doit être remboursé sur une durée de 3 ans.
  • Prêt d'Action Logement : il s'agit de l'ancien 1% logement. Le prêt d'Action Logement est accessible aux propriétaires salariés d'une entreprise d'au moins 10 salariés. Montant maximum du prêt pour des travaux d'isolation : 10 000 €.

Prêts pour un projet de construction

  • Prêt à taux zéro plus (PTZ+) qui est réservé aux primo-accédants même si des exceptions existent
  • Prêt d'accession sociale pour les familles aux revenus modestes
  • Aides financières des collectivités locales
  • Bonus de constructibilité

Prêt pour des travaux d'isolation : tout le monde y gagne !

Le principe du prêt pour des travaux d'isolation est, au final, gagnant pour tout le monde. Les propriétaires non occupants valorisent ainsi leur bien immobilier. Celui-ci est rénové pour moins consommer d'énergie et donc mieux respecter l'environnement.

Les occupants (locataires ou propriétaires) se rendent compte très vite des avantages offerts par une isolation performante en mousse ICYNENE. En premier lieu sur la qualité de vie à l'intérieur de la maison ou de l'appartement concerné. La température est en effet homogène de pièce en pièce, les courants d'air ont disparu, etc.

L'efficacité accrue de l'isolation provoque également une baisse immédiate et pérenne des factures d'énergie. En plus du prêt pour financer les travaux d'isolation, l'occupant du logement bénéficie ainsi d'un autre moyen de réduire ses dépenses.

L'encouragement des pouvoirs publics

Les pouvoirs publics sont aussi favorables au financement des travaux d'isolation par des prêts. Certains d'entre eux sont d'ailleurs réalisés ou garantis sur des fonds publics, preuve de l'engagement de l'État dans l'amélioration du parc national de l'habitat. Il s'agit même d'une nécessité au regard des engagements européens de la France.

À ce titre, l'application de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte est essentielle. En effet, la France fixe dans ce texte l'objectif de "rénover énergétiquement 500 000 logements par an à compter de 2017, dont au moins la moitié est occupée par des ménages aux revenus modestes, visant ainsi une baisse de 15 % de la précarité énergétique d'ici 2020".