L'énergie grise est une estimation des énergies primaires non renouvelables consommées par un isolant durant son cycle de vie : fabrication, transports, mise en œuvre, dépose et gestion de fin de vie. Son unité la plus fréquente est le kilowatt-heure par mètre cube. Elle permet de comparer notamment les isolants sur des critères de développement durable. Cependant, l'énergie grise des isolants doit être mise en perspective avec les performances et la longévité des produits pour être pertinente.

Comment est calculée l'énergie grise des isolants ?

L'énergie grise est un indicateur pour les consommateurs de produits informatiques, de construction et pour les transports. Elle est cependant l'objet de controverses, d'interprétations et de critiques. Pourtant, tout le monde s'entend à peu près sur les critères qui permettent de calculer ce facteur d'écoresponsabilité.

  • Conception / fabrication / transformation du produit
  • Transport (de lieu de production jusqu'au centre de distribution puis vers le lieu de consommation, etc.)
  • Commercialisation
  • Consommation / entretien
  • Gestion de la fin de vie / recyclage / destruction

Les débats sont innombrables sur l'estimation qui doit être faite pour chacun de ces critères. L'isolation thermique et acoustique des bâtiments, domaine d'expertise d'ICYNENE, n'est pas en reste à ce niveau. Une question parmi d'autre permet d'appréhender les difficultés de trancher sur les valeurs des procédés : vaut-il mieux un isolant à l'énergie grise faible mais qui doit être remplacé au bout de quelques années ou doit-on préférer un isolant de plus fort impact mais dont la longévité égalera celle du bâtiment concerné ? Même à performances isolantes comparables, c'est un débat sans fin entre les différents acteurs du marché.

Aussi, il faut considérer l'énergie grise des isolants comme un critère parmi d'autres. Pour juger de l'écoresponsabilité d'une mousse isolante ICYENE par exemple, la conductivité thermique et la faible épaisseur nécessaire entrent nécessairement en compte. Même chose pour l'isolation des sols où l'isolant projeté fait également office de chape de ravoirage. Ce qui économise donc du temps, de la matière et, au final, fait baisser le total d'énergie grise du chantier de construction ou de rénovation.